Forums de NintenDomaine - Forums de Planète Zebes

RIDLEY :
LES CHRONIQUES D'UNE OMBRE

Chapitre 6. Kidnapping.

   5h00.
   « ….
   -….
   -……. Alors….. Comment va Léon ?
   -… Ca va… Ca va….
   -…
   -…
   -… Rien de nouveau ?
   - Non… Si : on va installer un nouveau logiciel de cuisine. Ca prépare le café pile poil à l’heure que tu as programmé, et ça change le type du grain en fonction de la journée…
   - Ah, cool… Quelle marque ?
   - Galactixpresso.
   - Ah, ok… (Beurk) »

5h15
   Ada et moi descendîmes de la navette qui nous avait déposé au QG ; comme d’habitude, nous fîmes contrôler nos cartes HI (Hunter Identification) avant de passer le portique de la salle principale. Sur place, nous aperçûmes avec surprise le commandant Cage, qui nous attendait. Après le salut de protocole, nous partîmes tous trois en direction de la salle de Briefing. Je remarquai en chemin que les couloirs étaient plutôt fréquentés pour cette heure-ci : des fonctionnaires, des chasseurs ou de simples soldats allaient et venaient d’un air pressé. Je demandai de quoi il en retournait au commandant, et il me répondit vaguement à propos des pirates, qui s’organisaient, créaient des troubles un peu partout en même temps, et à propos des tonnes de paperasse qu’il fallait remplir à chaque mission accomplie par des non militaires. Je sentis que ce type étais débordé, et admirai un instant le courage qu’il devait montrer chaque matin pour se préparer et se rendre au boulot. Je me demandai si nous ne buvions pas le même café…
   Enfin, nous arrivâmes à destination. Je saluai du regard les officiers ou chasseurs de ma connaissance, et suivit Cage et Ada dans la pièce suivante : cet endroit était réservé aux agents et chasseurs de niveaux 1 et 2 ; c’était là que les missions les plus délicates (et en général, que les fédéraux voulaient garder secrètes) se supervisaient. Une table trônait en son centre, face à un immense émetteur holographique recouvrant entièrement le mur sur lequel il était accroché. La place semblait vide.
   « Bien, fit le commandant en s’asseyant à la table, prenez place, je vous prie…
   - Très drôle, ricanai-je à la vue des petits tabourets qu’il nous proposait.
   - Hum… Autant pour moi… »
   Je restai debout.
   « Nous allons attendre un moment que le reste du Staff de mission arrive, dit Cage… Si cela ne vous dérange pas… »
   Je fis un geste de dénis, et Ada acquiesça doucement…
   Au bout d’un certain temps, j’interrogeai l’officier sur le motif de notre déplacement. Il me répondit qu’il avait reçu une réclamation urgente de la part de ses supérieurs, et qu’après avoir pris connaissance des évènements, il avait de suite pensé à nous ; il refusa de m’en dire plus avant que le reste de l’équipe ne débarque… Ok, ça commençait bien….
   Bon…
   Je me mis, pour passer le temps, à arpenter la salle en longueur. Puis, j’entrepris de reproduire le rythme d’une chanson que j’aimais bien, en tapotant le mur sur lequel je m’appuyais du bout de mes griffes ; je m’arrêtai vite, en réalisant que j’avais creusé un trou de plusieurs centimètres de profondeur dans la paroi. Hum, pas solides, ces murs… J’effectuai discrètement un pas de côté de façon à cacher ce massacre derrière mon dos.
   Alors que j’allais râler pour le 12ème fois, le sas s’ouvrit enfin, laissant entrer plusieurs personnes, parmi lesquelles je reconnus Klein, Trace, un chasseur du doux surnom de Kill qui ressemblait à une grenouille, et un Léon Kennedy complètement décoiffé. Le visage de ce dernier s’illumina d’ailleurs en apercevant Ada, et je me rendis compte avec amertume que cette réaction était réciproque. Deux autres officiers que je n’avais jamais vus entrèrent. Nous nous saluâmes tous de mouvements de tête. Enfin, le Briefing commença.
   « - Mesdemoiselles, Messieurs, commença Cage, merci d’avoir…
   Il s’interrompit en croisant le regard meurtrier de Kill.
   - Bon… Vous êtes réunis ensemble dans cette salle car la mission que je vais vous confier devra être menée dans plusieurs endroits à la fois ; elle requiert la plus grande discrétion, et beaucoup de délicatesse. Pas de course à la prime cette fois-ci, souligna-t-il en détachant les syllabes de ses mots, les yeux fixés sur Kill, suis-je clair ? »
   Le chasseur grommela, et ce fut tout.
   « Bien, reprit l’officier. Voici l’ordre de mission. »
   La pièce s’assombrit. Je levai la tête et me concentrai sur l’hologramme animé qui venait d’apparaitre au dessus de la table : il représentait une fille, d’environs quatorze ans, cheveux noirs descendant jusqu’à la taille, yeux sombres, l’air triste ; sur l’image, elle portait un jean noir synthétique, et un pull un peu large, qui laissait cependant deviner sa poitrine naissante. Elle se nommait Sheryl Birkin, fille d’Anette Birkin, et, plus important, de William Birkin.
   Birkin était un ancien employé de la société BioHeal, l’ex-plus grande rivale de Biométrix. À l’époque où j’avais révélé à l’armée la complicité de l’entreprise avec la Pègre (ce qui avait été cachées aux citoyens), William Birkin était un des chefs scientifiques de l’équipe de BioHeal ; cependant, à la surprise générale, c’était lui qui avait dénoncé publiquement les relations criminelles de son organisation, ainsi que la création d’un facteur mutagène « G » sensé accroître les bénéfices, mais qui avait failli causer un désastre écologique. À la suite de ces évènements, il fut renvoyé de son entreprise, qui s’écroula deux mois plus tard... Cependant, William Birkin était devenu le symbole de la lutte contre les multinationales et contre l’impérialisme. Il se présenta à la présidence Humaine de la Fédération Galactique, et fut élu de peu face à son concurrent, un certain Brian Irons (ce dernier avait tout de même réussi à se faire nommer ministre de la Défense Intérieure).
   Nous avions donc devant nous une image holographique de la fille du Président Humain.
   « Vous reconnaissez tous la personne qui est sur cet hologramme, dit Cage. Sheryl Birkin, la fille unique du Président William Birkin, a été vue pour la dernière fois sur Logacia, dans la ville C1Z14. Toutes les informations relatives à cet emplacement vous seront fournies ultérieurement. Il se trouve que Mlle Birkin a disparu… [un temps] Ou plutôt, a été kidnappée. Un message a été transmis secrètement au Président, où les ravisseurs font part de leurs exigences. Emetteur de voix automatique, et bien entendu, pas d’indices contenus dans l’enregistrement… Ecoutez… »
   Le commandant pianota sur le clavier holographique et lança le son. Une voix métallique, synthétique de toute évidence, retentit :
   « … vous sera rendue saine sauve à condition de répondre à nos attente. De ce fait, nous réclamons :
   * un versement de vingt millions de Crédits Fédéraux sur un compte en banque annexe dont nous vous fournirons les coordonnées.
   * l’entière carte spatiale des emplacements miniers riches de plus de 20% en affloralite.
   * une certification signée de votre main, où vous renoncerez à vous présenter une nouvelle fois aux élections Présidentielles : cette certification devra concerner chaque membre de votre famille, et de votre parti politique. Toute violation de ce contrat sera soldée de représailles.
   * La dissolution de ce dernier.
   Ne cherchez pas à nous contacter, nous vous préviendrons du lieu de rendez-vous et… »
   La suite était typique d’un mauvais film de gangsters.
   Cage coupa le son et réactiva la lumière. Un des deux officiers prit la parole :
   « Ce message a été reçu officiellement hier à 23h46, horloge intergalactique. Plusieurs hypothèses ont été émises quant à l’identité du ou des ravisseurs, parmi lesquelles figurent évidemment la Confrérie des Pirates de l’Espace.
   - C’est clair, dit Léon d’une voix forte. Ces tordus sont toujours à la recherche de matière première : ils ont compris qu’avec la carte des gisements d’affloralite, il ne leur restera plus qu’à se baisser pour se servir ! La somme qu’ils réclament doit être destinée à étoffer à fond leur arsenal…
   - Minute, mon sucre, l’interrompis-je. Quel intérêt les pirates pourraient avoir à empêcher Birkin ou ses émules de siéger au gouvernement ? Peut-être qu’un opposant…
   - Ridley, fit Klein de sa petite voix, nous savons tous que la politique du Président est très axée sur la lutte anti-terroriste et le renforcement douanier. Ce ne serait pas étonnant que ces cafards cherchent à forcer les Fédéraux à les laisser régler leurs affaires sans problèmes.
   - Cccc’est le mode opératoire des pirates, siffla Trace. J’ai aussssssi des doutes maisssss on ne peut nier : la ssssCPE est le ssssusssspect numéro un… 
   - Commandant, apostropha Ada, qui sont les autres ? 
   - Nous avons émis deux hypothèses distinctes, en plus de l’enlèvement pirate : les forces de police Fédérales ont observé que la Pègre inter spatiale connait actuellement une activité sans précédent, qui pourrait être lié au kidnapping ; une autre possibilité est l’implication d’Ernest Raleigh, l’actuel rival politique de William Birkin. Cependant, cela n’explique en rien la rançon faramineuse réclamée… »
   Il se tut. Un grand silence régnait dans la salle, alors que nous tentions de résoudre mentalement l’équation.
   La Pègre semblait plus suspecte que la CPE, du fait de leurs demandes politiques. Cependant, ils n’auraient eu que faire d’affloralite. Les cafards, eux, en auraient eu plus que besoin, mais en revanche, j’avais la certitude qu’agir sur la politique Fédérale ne faisait pas partie de leurs méthodes… Quant à une alliance Pirates-Mafieux, si vous y pensiez, on pouvait toujours rêver (plutôt cauchemarder…) : depuis une fusillade échangée pour la possession d’un territoire par ailleurs sans intérêt, les deux factions se détestaient mortellement. Il restait la possibilité de Raleigh, le rival, mais, même avec un petit pois à la place du cerveau, ce type n’aurait jamais tenté d’enlever la fille de Birkin ! Se tirer une balle dans la tête aurait même été moins concluant... Nous étions sur une fausse piste, j’en aurais mis ma main au feu. Pourtant…
   La voix de Cage interrompit ma réflexion :
   « Bon, mesdemoiselles, messieurs, vous y songerez plus tard. Voici l’ordre de mission ! »
   Il se leva, actionna une commande, et un énorme texte holographique s’afficha :

   Ordre de mission n°128966 :
   }- Lieu : Galaxie Alpha, Planètes Logacia, DyoPolis et Praxit.
   }- Type : Recherche / Combat.
   }- À l’intention de l’Organisme de Recrutement des Chasseurs de Primes.
   }- Cas de Force Majeure. Il y a quelques heures, la fille unique de Monsieur le Président William Birkin, Mlle Sheryl Birkin, a été déclarée enlevée par un ou plusieurs individu(s) d’identité inconnue. Tous les détails contextuels vous ont été fournis précédemment. Votre mission consiste à enquêter sur les ravisseurs et à retrouver leur trace : la capture du cerveau de l’opération et le rapatriement saine et sauve de Sheryl Birkin sont vos priorités absolues. Une discrétion sans bornes et une coopération totale entre les chasseurs sont évidemment exigées.
   }- /Objectif(s) primaire(s) :
    1* Secourir et ramener saine et sauve Sheryl Birkin.
    2* Capturer le cerveau de l’enlèvement.
    /Objectif(s) secondaire(s) :
    Aucun*
   }- /Prime reçue par Objectif accompli :
   5 000 000 de Crédits Fédéraux.

   Je retins mon souffle à la vue de la récompense… 10 millions de Crédits, même partagés avec Ada, ça faisait plus que… Plus qu’un chasseur de mon niveau ne pouvait espérer gagner en cinq ans ! Je me demandai si Kill allait respecter le contrat ou s’il allait nous mettre des bâtons dans les roues…
   Nous nous levâmes et prîmes congé du commandant.
   Chaque chasseur se vit accompagné d’un officier Fédéral (Ada et moi ne comptions que comme un seul et même mercenaire). Loi de Murphy ou simple manque de pot, toujours est-il que ce fut Léon Kennedy qui se vit attribuer notre duo. Nous devions nous rendre à Logacia, planète urbaine semblable à DyoPolis, où allait se dérouler notre enquête ; pendant que nous marchions, je tentai d’engager la conversation, histoire de remplir le vide sidéral sonore qui régnait, mais je ne parvins pas à en placer une, tellement Léon et Ada étaient scotchés ; de temps à autre, ils se chuchotaient quelque chose à l’oreille, et pouffaient en silence comme des gamins. Je les soupçonne même de s’être moqués de ma façon de marcher à deux pattes… Gggnnn, je hais les couples… Comme nous dûmes attendre dans le hangar de la base la navette qui nous emmènerait à destination, et que les deux tourtereaux ne se quittaient plus des yeux, je leur dis de m’attendre pendant que j’allais me chercher une boisson au distributeur. Je m’approchai de la machine accrochée au mur, commandai une canette du premier truc que j’aperçus et introduisis une pièce de monnaie dans la fente prévue à cet effet. Je patientai, pensant à tout ça… Comment allions-nous procéder à l’enquête ? Il faudrait procéder à des interrogatoires, c’était bien parti avec mon physique… Qui interroger ? Les dernières personnes à avoir aperçue la fille. Après tout, elle avait été repérée pour la dernière fois à Logacia… Quoi que, peut-être qu’en graissant la patte à un ou deux témoins, les ravisseurs s’étaient payé leur silence… Mince. Une autre question me vint à l’esprit : comment travailler efficacement avec mes deux collègues, en sachant très bien que pendant toute la durée de la mission, j’allais voir Kennedy rouler des dizaines de pelles à la fille que j’avais aimée (eh oui, même durant le service…)?
   Cela faisait une bonne minute que la machine avait avalé ma pièce, et que ma boisson n’était toujours pas arrivée. J’appuyai de nouveau sur le bouton, excédé, ce à quoi l’engin répondit par un BIP suivit d’une voix synthétique : «veuillez insérer un Crédit ». Bon… Je sortis une deuxième pièce et l’introduisit en appuyant sur le clavier de sélection. BIP « Veuillez insérer un Crédit ». Je répétai la manœuvre plusieurs fois ; au bout de la cinquième pièce, je trouvai que le jeu avait assez duré, et décidai de récupérer ma monnaie : je poussai donc le bouton correspondant, sans réponse. Je détournai la tête de cet ignoble mange-fric, inspirai, expirai, et appuyai une nouvelle fois sur le bouton ‘Récupérer vos Crédits’.
   La machine rétorqua évidemment « Bon appétit ! ».



MMMMUUUUAAAAAARGGGGHHH !

   J’envoyai de toutes mes forces mon poing contre la carlingue de cette merde : une myriade de petits fragments de verre et de métal vola tandis que je la défonçai sans retenue, avec un râle de fureur. Je n’avais pu me contenir, la vue de Kennedy et Ada collés l’un à l’autre m’avait chauffé à blanc et je me défoulai sur cet échec de la science moderne. L’unique Prédactyle… Seul… Pas le droit de posséder sa propre apparence sans subir le regard des autres. Pas le droit d’aimer à cause de cette même apparence. Pas le droit à boire une putain de boisson à cause de ce tas de ferraille !!! Enfin, je me calmai et contemplai les dégâts, en faisant semblant d’ignorer les dizaines de gens du personnel aux yeux ahuris. Soudain, alors que je m’apprêtai à rejoindre mes collègues, une voix moqueuse se fit entendre derrière moi :
   « Et bien, Riddy, tu ne sais donc pas que ces machines ont besoin d’amour ? »
   Je me retournai pour me retrouver face à face avec une jeune femme d’environs vingt-deux/vingt-trois ans ; elle portait une combinaison moulante grise, un sabre engaîné dans son dos ; sa peau bleutée semblait légèrement halée. Ses cheveux blancs retombaient sur ses épaules et cachaient un peu ses yeux jaunes. En la reconnaissant, je souris, le premier vrai sourire depuis une éternité.
   « Tu n’as pas changé, mon grand, dit-elle à mi-voix.
   - Toi non plus, Lalamya…
   - Ca fait quoi… Trois ans ?
   - Ouais… ‘Le bon vieux temps’… »
   Elle alla s’assoir à un banc, et je la suivis tout en conversant avec elle.
   Devenue chasseuse de niveau 1, Lalamya habitait également à DyoPolis, à quelques kilomètres de la zone où je vivais ; elle avait récemment ouvert une « agence » de mercenaires, qui comportait déjà une dizaine de chasseurs connus ou non, comme Ghor ou le légendaire Fyrion. Elle me proposa de les rejoindre, offre que je déclinai.
   « Tu comprends, je suis sur une affaire en ce moment, dis-je à son air déçu. On attend justement la navette qui nous emmène à Logacia.
   - ’On’ ?
   - Oui… Moi, ma collègue Ada et un agent Fédéral.
   - Ah, je vois, dit-elle en les apercevant de loin. Ils sont assez proches, non ?
   - Ne m’en parle pas, fis-je d’une voix lasse. »
   Elle rit.
   « Monsieur aurait-il des visées sur une certaine personne, demanda-t-elle d’un air coquin ?
   - Nan, c’est pas ça… Je te raconterai…
   - Si tu veux… Bref, tu as une mission en cours ? Que s’est-il passé ? »
   Je la fixai un moment, tergiversant. Finalement, je susurrai :
   « Disons que le Président s’est fait volé son ours en peluche.
   - Ah, dit-elle.
   Elle avait compris le message.
   - Donc vous allez ratisser Logacia à la recherche de Sheryl… ?
   - En quelque sorte, dis-je. Je me demande surtout comment on va pouvoir trouver le moindre indice. Les grandes pointures n’ont pas idée du travail qu’ils nous demandent : c’est comme chercher un Pixor dans un nid d’Hepixors…
   - Justement, fit la jeune femme d’une voix chantante, je me rends à Logacia… Tu n’auras qu’à me demander un coup de main si tu en as besoin. Ah tient, voilà ma navette… »
   Alors que le véhicule accostait, j’accompagnai Lalamya au bout du quai et l’aidai à monter son matériel. Lorsqu’elle dut embarquer, elle se retourna vers moi, et, à ma grande surprise, me fit une bise sur le bout du museau.
   « Smack, on se contacte, dit-elle depuis le sas ! Ca m’a vraiment fait plaisir de te revoir, mon lézard ! »
   Ouais…
   Moi aussi… songeai-je en regardant le véhicule quitter le hangar.
   Je rejoignis Ada et Léon à l’autre bout de la salle, et nous attendîmes notre vaisseau. Comme le chauffeur avait l’air de prendre son temps, je demandai à mes compagnons de quelle manière ils comptaient procéder. Le jeune homme nous fit alors savoir qu’il avait contacté une faction de la Police sur Logacia, et que cette dernière avait bien voulu travailler avec nous ; le commissariat de la ville C1Z14 concentrait l’élite des brigades d’intervention et des équipes d’enquêtes scientifiques, et Léon nous assura que leurs agents nous faciliteraient grandement la tache. Lorsque je lui demandai en quoi ces « experts » faisaient partie de la crème de la Police, il me répondit qu’ils travaillaient non seulement sur la génétique et les indices Physico-chimiques, mais également que leurs informaticiens avaient mis au point une méthode révolutionnaire : en gros, un réseau d’ordinateurs prenaient en compte les données sur la psychologie criminelle et les méfaits étudiés, puis déterminait en fonction de la géographie, de la topographie et de la date de l’évènement, qui avait le plus de chances d’être impliqué, les méthodes utilisées, et enfin recréait une simulation 3D du crime…
   Je n’ai pas l’habitude de dire ça mais j’étais sur le cul…
   « Et donc, dis-je, si on a tous les indices possibles, on pourra voir comment et par qui Sheryl a été enlevée ?
   - Oui et non, fit Léon. Cette méthode est expérimentale, mais on devrait normalement avoir des résultats satisfaisants. - Ca a déjà été testé, ce bidule ? »
   Le bruit de notre navette couvrit la réponse du jeune agent ; elle se posa sur la piste, tandis que je signai le formulaire de début de mission. Nous grimpâmes enfin à bord.



Fin du chapitre 6

Keliaran

RIDLEY :
LES CHRONIQUES D'UNE OMBRE
Fin du chapitre 6

<<< Retour à l'index des auteurs

<<< Retour à l'index de Keliaran

Un remake de Metroid Prime, enfin ! Vous en pensez quoi ?

Je prends direct ! Toute mon enfance en HD !

Je n'étais pas né à l'époque, quelle aubaine de pouvoir enfin le faire !

Très peu pour moi, j'attendais la trilogie d'un coup...

Bof, je l'ai déjà trop fait, je passe...

J'ai tout claqué dans les remakes HD de Crash Bandicoot :(


Webmaster : Bidoman
Programmation : Akin / Bidoman - Design : Schlaq
Réalisation : la NDM-Team - © Planète Zebes - NintenDomaine 2003 ~ 2024