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Chroniques d'un Pirate de l'espace
Partie 1 : La mission Prométhée

Chapitre XI : Colère

   … La guerre est le processus de la paix. Sans le premier concept, le second ne peut exister autrement que par la simple existence du terme… Et en ce sens, le pacifisme est une valeur inhérente à la guerre, car sans elle, le pacifisme ne peut exister. Il n’y a que des clans, des civilisations dans l’indifférence, dans l’ignorance de leur condition réelle à travers le temps et l’espace. C’est dans sa volonté d’émancipation qu’une civilisation devient belliqueuse, et lorsqu’elle a atteint l’apogée de son pouvoir, elle prend conscience de l’absolue nécessité d’une paix relative pour maitriser les vastes territoires conquis…
    _ Grey Bird

   Depuis l’intérieur de nos rangs, les traîtres Myrmidons parmi lesquels je retrouvais deux Majeurs, Mamen O’ri et Akhil E’ten le Septero, ainsi qu’une bonne moitié de mes effectifs. Pris de cours, Vadar J’hen n’orienta pas ses efforts sur les cibles corrompues et se retrouva rapidement au corps à corps de Peregrim V’hon qui tentait de se défendre sans riposter, assaillis de toute part, autant par les Prométhéens que par les renégats.
   - VADAR, NON ! Hurlai-je.
   Mamen O’ri se faufilait entre les guerriers tandis que les lames myrmidones s’entrechoquaient avec les lances des Prométhéens, je tâchais tant bien que mal d’extirper les légionnaires restaient fidèles à mon commandement de mon côté, hurlant la retraite. J’hen poursuivait inlassablement ses assauts répétés sur le bouclier énergétique de Peregrim qui commençait à faiblir sous la force colossale des coups de l’ancien Capitana Majore, mais ce dernier remarqua la tentative de fuite de Mamen O’ri et se lança à sa poursuite.
   - Prométhéens, repoussez les corrompus ! Je me charge de cette vermine !
   Malgré son absence d’armure, Vadar ne semblait pas craindre nos armes et rattrapa rapidement O’ri, équipé d’un marteau immense, le Prométhéen amorça sa frappe tandis que le traître fit volte-face et bloqua le coup avec son bouclier. Le duel était amorcé, O’ri avait l’avantage d’être équipé d’une armure complète, le rendant plus résistant mais moins agile que son illustre adversaire. Vadar déployait tout son talent, agressant continuellement Mamen, qui ripostait tant bien que mal, manquant à plusieurs reprises d’atteindre sa cible.
   - L’issue tu la connais, Mamen. C’est moi qui t’ai appris à combattre.
   - Il y a des choses que les Dieux Dragons m’ont appris de bien plus utiles, lança Mamen sèchement tout en assénant un coup horizontal, adroitement esquivé.
   C’est alors que neuf Dragons surgirent des cieux, menés par une créature plus imposante et dont les écailles étaient plus sombres encore. Son immense queue fourchue fendait l’air, les huit autres fondirent sur nous, Myrmidons comme Prométhéens, alliés comme ennemis.
   - Prométhéens, garde haute ! Ordonna Vadar.
   J’assistais paralysé à la scène, perdu au beau milieu du champs de bataille. Les Prométhéens agissaient avec une rapidité et une cohésion qui surpassaient celles des Myrmidons, ils mirent à terre deux Dragons en quelques secondes tandis qu’un troisième s’échinait à repousser les assaillants de ses compagnons. Le plus imposant d’entre eux s’avança vers moi en faisant voler quiconque s’était interposé, ses ailes recouvraient le soleil.
   - Kalzön, me dit-il. Nous sommes les Kalzöns.
   Vadar porta un coup puissant sur Mamen qui s’en trouva assommé, l’ancien Capitana Majore vola rapidement à mon secours, d’un bond agile, il frappa sur la gueule du Kalzön.
   - Retourne auprès de ta vermine dissidente, Deathwing, beugla-t-il.
   La créature poussa un cri strident, les autres prirent de la hauteur, harcelaient par les tirs des Prométhéens.
   - La lutte ne fait que commencer, Vadar, répondit le Kalzön avant de prendre son envol.
   Affolaient, les Myrmidons corrompus prirent la fuite, se dirigeant vers l’océan où ils espéraient probablement regagner le continent principal. Mamen O’ri et E’ten s’en étaient sorti quasiment indemne, tout deux escortaient par une petite centaine de légionnaires.

   Nous reprîmes peu à peu nos esprits, profitant de l’accalmie où je décidais de retrouver Vadar J’hen, accompagné de sa garde Prométhéenne.
   - Que se passe-t-il ici Vadar ?! J’exige des explications !
   - Dites à vos légionnaires de s’en remettre à nous, je ne prendrais aucun risque. Prométhéens, escortez-les !
   J’acquiesçai et intimais à Peregrim de conduire les derniers Myrmidons restaient loyaux auprès des Prométhéens tandis que Vadar et moi restions sur place.
   - Vous arrivez tardivement Hygwë. Vous n’avez pas conscience de la tempête qui se prépare, je regrette que nous devions en passé par là. Dès lors que nous nous sommes retrouvés pris en étau entre renégats et traitres, j’ai immédiatement pris la fuite pour retrouver les Prométhéens. Tant de choses vous sont restées secrètes, encore une fois c’est regrettable.
   - Les Kalzöns ? Et tout ceci ? L’interrogeais-je avec un ton sec.
   - Les Kalzöns sont les « Dieux Dragons » vénérés par les insurgés, menés par Deathwing, ils sont venus ici pour assujettir notre race dans le but unique de se venger d’un autre peuple, plus puissant. J’ignore encore de quel peuple il s’agit, mais la présence des Kalzöns sur notre planète par d’un élan de désespoir. Nous avons tenté de négocier avec eux mais… Le Haut Commandement est déjà souillé et certains ont déjà placé leurs pions, m’expliqua-t-il. Comme nous n’avons plus la possibilité de négocier avec eux, nous devons les arrêter et les détruire, les uns après les autres.
   - La Mission Prométhée… Bien sûr… Comprenais-je enfin.
   - Vous en savez autant que moi désormais, Hygwë.
   - Ezharion savez, lui ?
   - Il était au courant de tout, pas de nos tentatives de négociation avec Deathwing, mais pour tout le reste, il savait. Il n’a rien dit pour ne pas nous compromettre, il fallait évincer les traîtres qui étaient demeurés dans les rangs internes, c’est désormais chose faite, du moins je l’espère. Mamen O’ri et les autres n’iront pas bien loin.
   - Vous nous attendiez ? M’enquerrai-je avec un ton curieux.
   - Oui, mais cette attente a été mise à profit, nous avons pu nous préparer, j’ai pu réveiller les Prométhéens de leur sommeil profond. Ils ont senti le choc du crash, ils ont senti la colère émerger… Les guerres que nous avons disputé ces derniers siècles. Ils savent tout ce qu’il y a à savoir.
   Nous nous dirigeâmes vers l’antre des Prométhéens, un hall naturel au cœur du Mont Olympe, où je retrouvais les Myrmidons et Peregrim, maintenu en cercle par les Prométhéens autour d’eux, leurs lances à la main.
   - Baissez vos armes, Prométhéens. Venez avec moi, Hygwë, vous aussi Peregrim.
   Nous pénétrâmes tout trois dans une pièce annexe, bien plus petite dont les murs avaient été formé par des siècles de coulées de lave, où la roche en fusion avait fini par refroidir et comme forgé par les mains Pirates. Les quelques portes automatiques et coulissantes au cœur du Mont Olympe attestaient de certaines acquisitions technologiques dans cet univers primitif. Vadar activait des systèmes étranges, son armure si caractéristique apparut dans une sorte d’hologramme étrange, devenant de plus en plus réel, pour devenir tangible.
   - Étonnant, souriais-je.
   - Les technobots Prométhéens n’ont pas subi les ravages des guerres incessantes, des années d’avancée scientifique et technologiques ont été perdues, sauf ici, dans cette terre reculée et hostile. Il me tenait à cœur d’y revenir, finalement, souri-t-il.
   Vadar J’hen revêtait son armure incroyable, de couleur pourpre avec des teintes marbrées sur le plastron, le heaume de l’ancien Capitana Majore avait été orné du symbole antique des Prométhéens, une flamme dorée.
   - Que comptez-vous faire, Vadar ? L’interrogea Peregrim.
   - Le Haut Commandement a prévu d’utiliser l’Exterminato Planetaria contre l’Insurrection. Notre éloignement nous protégera, et quand ils en auront fini, nous retourneront sur le continent, pour porter le coup de grâce à l’ennemi.
   - Mais les pertes seront considérables ! M’écriai-je.
   - Hygwë, oubliez vos principes, notre race connait peut-être ses derniers instants libres, imaginez si nous n’arrêtons pas Deathwing et les Kalzöns ? Nous serons asservis, nous le sommes déjà, si nous ne détruisons pas le mal de l’intérieur, nous ne nous en sortirons pas. La corruption est lancée, elle est loin devant nous, les efforts conjoints des Kalzöns et des prophètes ont porté leur fruit et ne nous laisse plus qu’une seule alternative.
   - Exterminez la race pour n’en garder que les éléments fondateurs, ajouta Peregrim. C’est-à-dire, nous.
   J’eus un léger pincement de lèvres, contrarié par les dires de Vadar et Peregrim, mais conscient que nous n’avions pas d’autre solution.
   Une fois rééquipé, Vadar, Peregrim et moi ressortîmes finalement du Mont Olympe, laissant derrière nous Prométhéens et Myrmidons, où nous prenions de la hauteur en gravissant prudemment le flanc abrupte du volcan, jusqu’à atteindre une plateforme artificielle dont la vue dominait une bonne partie de l’île et où nous pûmes constater avec stupeur que les traîtres étaient sur le point d’embarquer dans un vaisseau marin.
   - Ils ignorent ce qui les attend de l’autre côté.
   - Ou alors ils ne l’ignorent pas, avançai-je. Êtes-vous certain que l’Inquisiteur est de notre côté ?
   - Hygwë, ne devenait pas paranoïaque, lança Vadar. L’île est protégée par l’Anneau de Feu, un Exterminato ne servirait à rien, il ne peut être désactivé, et leur force de frappe, si phénoménale soit-elle, ne peut rien contre le champs magnétique de l’Anneau. Deux jours avant le lancement du processus, il faudra atteindre le sommet d’Olympe pour le voir.
   Nous observâmes les légionnaires corrompus pendant quelques minutes, leur embarcation allait-elle résister au maelstrom ? Mamen O’ri ne semblait pas craindre les intempéries des océans, ni les créatures qui y habitaient.
   - Dans deux jours, nous activerons le portail de retour, il nous conduira selon les coordonnées que j’indiquerai, expliqua Vadar.
   - Où comptez-vous aller ? Demandai-je.
   - Au cœur du secteur Omicron, dans le vaisseau qu’ils sont en train de construire.

DHX

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Partie 1 : La mission Prométhée
Fin du chapitre 11

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Un remake de Metroid Prime, enfin ! Vous en pensez quoi ?

Je prends direct ! Toute mon enfance en HD !

Je n'étais pas né à l'époque, quelle aubaine de pouvoir enfin le faire !

Très peu pour moi, j'attendais la trilogie d'un coup...

Bof, je l'ai déjà trop fait, je passe...

J'ai tout claqué dans les remakes HD de Crash Bandicoot :(


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