METROID : MISSION SPARTASIS
Partie 1 : L'homme des ombres

Chapitre 3: Ne jamais oublier une erreur…

    Suis-je en train de rêver ? Est-ce la Terre que je vois ? Où sont mes frères ?
    Ici !
    Je ne vous vois pas.
    Mais tu nous entend. Cela fais un certain temps qu’on attend ton réveil.
    Ou sommes nous ?
    Sous Terre, dans son noyau, où du moins, ce qui l’en reste. Au dessus il n’y à plus rien, seulement des ruines et de la glace.
    Comment ?
    Parce qu’ils nous ont oublié Horus, ils avaient peur de notre puissance, ils ne voulaient pas assumer les responsabilité qu’impliquaient notre existence. Nous étions un secret trop lourd à garder, même pour Adam. C’est lui qui nous à laissé dans cet état. Il nous à abandonner il disait qu’il avait trouvé un remplaçant, moins puissant que nous, mais beaucoup plus facile à maîtriser. Il s’appel Samus.
    Qu’allons nous faire de lui Achille ?
    Nous venger de ce que nous à fait Adam, la Fédération Galactique et ce Samus, que nous tuerons. Et c’est toi qui le fera, Horus.
    Pourquoi ?
    Tu n’es peut-être pas le plus âgé de nous six, mais tu es au moins le plus brave et le plus fort. Quo sait ce que ce Samus est capable de faire. Son nom veut dire Satan, le nom du diable !
    Je ne comprend pas ce que tu veux dire ? Tu crois que c’est un démon ?
    Non mon frère, mais je sais de quoi il est capable. De nous tuer par exemple. Mais pas seulement. Il sait se jouer des situations. Nous l’avons tous vu la haut, il à détruit une station orbital, deux planète et à déjouer le plan de Thor.
    Oui, Phaaze n’était pas suffisante pour pulvériser Tallon, j’avais pourtant bien calculer la trajectoire du Léviathan.
    Peu importe Thor, ce qui compte maintenant c’est comment sortir d’ici.
    Je crois que j’ai un plan Achille. Regarde, on dirait un portail qui mène à l’extérieur de cet enfer.
    Les six Spartes se dirigèrent vers l’étrange portail. Une impression de fraîcheur les assaillit durant le bio transfert vers la surface.
    Ils se rendirent vite compte de la situation catastrophique de la Terre, une immense étendu de glace à perte de vue s’étendait devant eux. Ils étaient en plein milieu d’une étendu gelé.
    -Incroyable, lâcha Horus qui avait ouvert la bouche pour la première fois depuis plusieurs années.
    -Je suis bien d’accord.
    Les six Spartes observèrent attentivement les étendues glaciaires lorsque Thor remarqua non loin un objet qui donnait un léger relief à cette plaine.
    -Allons là-bas, j’ai l’impression qu’il y à quelques choses, annonça-t-il.
    Les autres le suivirent. Le chemin paraissait interminable, toujours de même couleur, de même forme.
    Ils s’aperçurent que c’était un vaisseau, certes couvert d’une fine couche de glace, mais apparemment en état de fonction.
    Horus gravit la pente glissante, sans trébucher, puis, il brisa la glace qui bouchait l’entrée du vaisseau, un Eagle MK V, très ancien, mais très rapide. Un douze places.
    -Allez, sortons de cet endroit mes frères ! Clamait-il.
    Les autres Spartes approuvèrent d’un cri de guerre et embarquèrent dans l’Eagle.

    Paysage désert, sable brûlant, mais pas d’eau pour se rafraîchir, voilà ce qu’était devenu SR-388 après le crash de B.S.L, un désert plus qu’aride. Le parasite lui avait totalement disparu dans le crash.
    L’immense épave de plusieurs dizaines de kilomètres de long, pour cinq de larde, devenu un immense champs de ruine. Tout autour, des cadavres de spécimens tous aussi étranges les uns que les autres parsemés le désert.
    Depuis presque quatre ans, B.S.L gisait sans vie, encore capable d’hurler les rares fois où le vent parcourait ses couloirs secs et détruits.
    Un vaisseau, des milliers de fois plus petit, était posé à côté, transformé en petite habitation grâce au multitude de débris dispersé un peu partout.
    -Bonjour, annonça une petite voix métallique.
    L’autre ne répondit pas, en train de boire l’eau du secteur AQA.
    Samus s’essuya à l’aide de ses vêtement déchirés. Elle se tourna vers l’ordinateur, seul technologie encore en marche.
    -Qu’est-ce que tu me veux toi encore ?
    -Juste une forme de politesse Samus ne te fâche pas.
    Elle fronça les sourcil, énervé.
    -Mais sa fait quatre ans que tu me dis ça ! J’en ai marre ! Je veux partir; trouve une solution !
    -Mais je, commença-t-il, il n’y à rien à faire Samus. Pour redémarrer votre vaisseau, il nous faudrait des mois de chargement, et encore, il faudrait trouver de l’énergie en quantité. Il ne vous on pas fourni le vaisseau le plus économique. J’en suis désolé.
    -A cause de se connard de Dane ! Il voulais absolument se débarrasser de moi, mais pourquoi ?
    -Un complot contre vous, du temps où j’étais encore un humain, si je n’avais pas était votre général, j’en aurais su plus.
    Samus se contenta de sa réponse et essaye une énième fois de chercher de l’énergie dans l’épave.

    Les Spartes survolèrent le système solaire , et rejoignirent en un rien de temps le système fédérale. Première planète en vue, Gallila. Gouverneur officiel, Hastur Maltar, ancien combattant sur Icare.
    Horus coupa les propulseurs et programma la chute libre de plusieurs centaines de kilomètres, un Eagle MK V est un vaisseau à très grande vitesse, mais surtout, d’attaque plongeante.
    Le vaisseau bascula à la verticale et se lança à pleine vitesse dans l’atmosphère. Une chaleur presque intenable parcourait le vaisseau, mais les Spartes étaient résistant et se concentrèrent.
    -Pourquoi ici Horus ? Pourquoi allons-nous sur Gallila ? Demanda Hector.
    -Je pense y retrouver une vielle connaissance ? Répondit-il sans se retourner.
    -Quoi ? Hastur ? Tu veux voir Hastur Maltar après ce que nous lui avons fait subir ? S’étonna Hannibal.
    Horus hocha la tête en guise de réponse. Le vaisseau repassa à l’horizontale et commença à ralentir avant de se poser doucement sur une surface dégagé réservé aux TYR.
    Le vaisseau se posa, débarquèrent quasiment aussitôt les six Spartes, vêtu d’une armure titanesque, des Gladiator MK VII, couleur noir, armé d’immense épée, des Nemesis.
    Ils se dressaient fièrement devant la foule qui s’était rapidement rassemblé autour d’eux. Leur taille était au moins supérieur d’une cinquantaine de centimètres. Horus se présenta à eux avant de les faire s’écarter pour se diriger vers le Poste de Commandement Suprême.
    -Ah, enfin. La fameuse salle de notre cher ami Hastur.
    -On entre ? Demanda Hannibal.
    Achille passa en premier.
    -Allons-y.
    Il poussa les portes qui menait vers Hastur Maltar.
    Le grand homme était assis sur son siège d’or, il se leva brusquement en voyant les Spartes et écarquilla de grands yeux, la respiration presque coupée.
    -Oh mon Dieu, commença-t-il. Vous ? Ici ? Comment vous… comment avez… d’où venez vous ?
    -Allons Hastur assis toi, plaisanta Hannibal en affichant un sourire moqueur. Tu ne pensais tout de même pas qu’on ne se reverrais jamais ? Qu’Est-ce que tu en pense Achille ?
    -Oh, moi ? Lui répondit-il en souriant, et bien je ne sais pas trop, et toi Horus ?
    -Je crois qu’on devrait demander à notre ami s’il va bien avant de se concerter, vous ne pensez pas ?
    -Si, répondirent t-ils à l’unisson avant de rire aux éclats.
    Hastur se rassit brusquement en faisant un drôle de bruit, il avait du mal à respirer tellement le choc était terrible.
    -Et bien… je… je, balbutia y-il, je doit avouer que de vous voir ici et maintenant me…
    -Touche ? Plaisanta Horus.
    -Peut-être. Bon, qu’est-ce que vous voulez ? Hein ?
    Achille s’avança et tapota l’épaule de Maltar. Il lui adressa un regard, sans émotions.
    -Connaît tu Samus ? Lui demanda-t-il, et il s’aperçut que cette demanda fit s’asseoir Hastur lourdement. Connaît tu Samus, lui redemanda-t-il.
    Il le regarda, avec des yeux en pleure.
    -Qu’est-ce qui te prend ? Répond ! Lui ordonna Horus.
    Hastur Maltar ferma les yeux tout en continuant de pleureur.
    -Elle nous à quitter, lâcha-t-il. Elle nous à quitter ! Tu entend, vous entendez ?! Elle est parti ! Hurlait-il.
    Les Spartes abandonnèrent leur large sourire pour une mine affreusement déçu, Samus, morte ?
    Hector soupira, mais il était aussi triste, ils ne connaîtront jamais ce Samus, enfin cette Samus
    Ils retournèrent à bord de leur vaisseau, désemparés et s’aperçurent qu’un monument représentant Samus les observait sur le haut d’une colline.
    -Alors c’est-elle ? Se demanda Horus.
    -Je suppose, répondit Achille. Mais cela n’a plus d’importance maintenant.
    -Et qu’allons nous faire désormais Horus ? Retournait d’où nous venions ? A peine sortit des abysses ?
    Il ne répondit pas et observa attentivement la statue et s’agenouilla en psalmodiant quelques mots.
    -Qui que tu eu était Samus, que les cieux t’accueil.

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Fin du chapitre 3

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