LA GRANDEUR DE L'ELITE

Chapitre 5 : Le protocole 454, phase 1

    Commençons ce chapitre par l’explication de ce protocole (oui enfin).
    Les Pirates de l’espace cherchent à conquérir de nombreuses planètes, mais quand ils doivent affronter la FG, les troupes ont autre chose à faire que de réduirent en esclavage tel ou tel peuple. Alors on créa ce protocole. Il consiste à investir une planète sans violence (dans un premier temps). Plusieurs phases composent ce protocole :

    Première phase : Seule une frégate OU un vaisseau plus petit peuvent se poser sur la planète. La rencontre se fait sans violence. Les pirates tentent de créer une relation amicale et promettent telle ou telle chose selon les besoins du peuple (avec les Drake pas besoin de chercher bien loin…). Ensuite, il faut s’en remettre à la naïveté du peuple…

    Deuxième phase : La première phase est relativement difficile (surtout quand on fait partie du plus grand réseau terroriste de la galaxie) mais la deuxième est encore pire.
    Les terroristes donnent ce qu’ils ont promis, puis quelques temps après, s’insinuent dans la vie politique et militaire et dans certain cas scientifique. S’il y a une résistance, il faut évidemment la maîtriser. Mais si c’est toute la populace qui s’oppose aux pirates, là on plie bagages et on revient plus tard avec plus de troupes pour anéantir tout ce beau monde.
    Quelques enfants (très jeunes) sont enlevés, très discrètement, pour être élevé comme un pirate.

    Dernière phase : Une fois qu’une bonne partie de la population est « engagée » par les pirates, les joies du terrorisme reviennent en force ! (Autrement dit on réduit ce qui reste en esclavage).

    Mais naturellement les Pirates de l’espace n’aiment guère cette stratégie. D’un coté on les comprend quand on sait que le taux de réussite est inférieur à 20 %... Mais comme c’est le seul moyen de faire avec peu de troupe, on l’utilise !
    Après cette demi page (sous Word) d’explication retour à l’histoire.

    Dans la frégate :
    Le poste de commandement était en ébullition, une quantité de phazon équivalente à celle qui se trouvait dans les mines de Tallon IV, venait d’être confirmée par les scientifiques sur le terrain ! Et cette fois pas de chozo pour en condamner l’accès ! Des dizaines de messages avait été envoyés dans tous les territoires conquis par les pirates, seul un nombre infime de planètes infectées par le phazon en contenait autant. De telles découvertes étaient signalées partout dans le territoire pirate !
    Mais un signal de détresse vint interrompre ce moment de joie.
    -Que se passe t’il ? demanda le commandant. Qui envoie ce signal ?
    -Le signale est très faible, il provient des profondeurs de la planète. Je vais tenter de savoir qui a lancé ce signal. Répondit un ingénieur des communications.
    Après quelques instants l’ingénieur trouva ce qu’il cherchait :
    -Ce signal est envoyé par l’armure d’un soldat d’élite ; lequel, je ne peux pas le dire.
    -Vous pouvez le contacter ?
    -Non commandant, il se trouve trop loin, la radio de l’armure ne porte pas suffisamment loin.
    -Alors envoyez une équipe de secours ! Je veux savoir ce qui a pu poser problème à nos meilleurs soldats !

    Deux heures plus tard, dans la prison Drake.
    Les membres de l’équipe mourraient d’ennui, cela faisait plusieurs heures qu’ils étaient bloqués dans leur petite cellule. Upsilon tenta une énième fois de contacter un possible secours. Upsilon capta quelque chose !!enfin! Aucune interférence n’était audible.
    -Quelqu’un me reçoit ?
    -Pourquoi on ne devrait pas ? Répondit une voix.
    -Ah ! Tout de même, nous avons failli attendre ! Ca doit bien faire deux heures que j’ai envoyé le signal de détresse ! S’indigna Upsilon ;
    -La prochaine fois on vous laissera crever si vous préférez. En fait on a eu du mal à trouver la grotte et nous avons du, à plusieurs reprise, dégager le passage avec des explosifs. Et on voit toujours pas le bout de ce foutu tunnel !
    -Pas grave, de toute façon la fin se termine par une énorme porte en denzium. Nous avons trouvé les habitants de cette planète. Ils sont assez primitifs.
    -Alors où est le problème ?
    -Ben nous sommes….nous sommes prisonniers…avoua Upsilon.
    -Alors on leur tombe dessus et on vous libères c’est ça ? Ah non le protocole mince.
    - Oui et justement, avec eux on ne devrait pas avoir beaucoup de mal…
    Upsilon résuma tout se qu’il savait sur les Drake, l’accueil qu’ils réservent au intrus et leur histoire.
    -Je comprends pourquoi vous vous êtes fait avoir. Bon on retourne à la frégate pour ramener plus de soldats et on vous sort de là.
    -Retourner à la frégate oui, mais les attaquer non ! Dites au comandant tout ce que je vous ai dit, de mon côté je vais voir pour une entrée sans bataille ! Vous pouvez laisser un relais radio ou quelque chose du genre, parce que attendre deux heures pour parler, une fois mais pas deux !
    -Pas possible on a rien de ce genre. Vraiment désolé Upsilon mais va falloir attendre !

    Les sauveteurs repartirent vers la frégate et Upsilon demanda à voir le patriarche.
    Quelques minutes plus tard Upsilon se retrouva dans le bureau, où il se trouvait quelques heures auparavant. Il négocia une demi-heure avec le patriarche, qui restait indécis, avant qu’il finisse par convoquer d’autres dirigeants.
    Une fois les cinq autres Drake arrivés, le patriarche congédia Upsilon puis résuma la conversation qu’il venait d’avoir avec le pirate.
    -Je pense qu’il faudrait les laisser venir. Intervint l’un d’eux, Nous perdons les connaissances acquises auprès des chozos, ils pourraient nous les remémorer.
    -Ils n’apporteront rien à notre peuple si ce n’est le malheur ! Affirme un deuxième.
    Il viennent prendre la pierre bleue, et en échange de leurs connaissances, ils voudront logement et nourriture ! Je suis d’avis de les renvoyer d’où ils viennent.
    -Je suis d’accord, l’un d’eux à déjà tuer plusieurs des nôtres, ils sont dangereux. Ils apporteront la pierre ici et nous aurons des problèmes !
    -Cela sera le prix à payer pour pouvoir prospérer, des animaux souterrains commencent à attaquer, et les machines des chozos marche de moins en moins bien, et nous ne pouvons les réparer !
    -Je suis d’avis de les laisser venir et de savoir ce qu’ils ont à nous proposer et ce qu’ils compte faire. Proposa le patriarche.

    Tous acceptèrent sauf les deux Drake, qui voyaient les risques encourus.
    On rapporta la décision du conseil à Upsilon, pour les communiquer à ses supérieurs.
    Il dut attendre une demi-heure avant de rentrer en contacte avec une équipe.
    -Ici le commandant du vaisseau, vous me recevez ?
    -Oui monsieur ! Répondit Upsilon
    -Parfait, nous venons d’arriver devant la porte, on peut entrer ou pas ?
    -Oui, ils ont accepté, Upsilon se tourna vers le geôlier, Garde, mes supérieurs attendent devant la porte qu’on aille leur ouvrir !
    Le garde ne sembla enchanté de recevoir des ordres d’un étranger, prisonnier qui plus est ! Mais il alla tout de même dans un poste de commande pour ouvrir la porte au dirigeant.

    Une heure plus tard, le commandant de la frégate arriva devant la prison accompagné du patriarche et de quelques gardes. Le patriarche ordonna qu’on libère le commando. On les reconduisit tous devant les portes.
    -La prochaine fois pour entrrrer, donner un coup sur la prrremière porte, cela déclenchera une alarrme au poste d’observation et nous vous ouvrirons. Dit le patriarche.
    Le commandant afficha un sourire amical, ce qui lui donna un air très étrange. Seuls les commandos comme celui d’Upsilon tissaient des liens avec leurs équipiers, car ils restaient souvent ensemble, de la naissance jusqu’à leur mort.

    Une fois de retour au vaisseau Gamma demanda :
    -Alors ça c’est bien passé ? On va pouvoir continuer les opérations ?
    Le commandant se retourna, il était visiblement furieux.
    -Oui, mais sûrement pas grâce à vous ! Qu’est ce qui vous a pris de tuer leurs soldats ?! Vous auriez dû vous rendre sans résister !
    -Mais, commença Upsilon, ils nous auraient certainement tuer et…
    -Alors vous auriez dû prendre le risque ! Coupa le commandant. Dois-je vous rappeler, que le Fédération détruit nos bases une à une, en grande partit à cause du chasseur !!!!! Nous avons besoin de cette planète ! Il y a ici une grande quantité de phazon, et ce peuple est très facile à convaincre… Et vous… et vous tout ce que vous trouvez à faire, c’est TUER leurs soldats, au risque de faire ECHOUER la mission !!! Pesta t’il.
    Et si vous aviez dû défendre vos misérables vies, continua t’il, vu, votre niveau de compétence et votre nombre, vous auriez pu en tuer un très grand nombre !
    -Mais depuis le jour où nous avons été affecté à Caere, nous n’avons plus rien fait, on est juste un peu rouillé, un peu d’entraînement et ça ira mieux ! Protesta Alpha
    -Un peu d’entraînement hein ? dit le commandant. Très bien, je vais me charger personnellement de vous « dérouiller » !
    Le commandant poussa violemment Delta, qui était sur son chemin. Puis il s’éloigna à grandes enjambées.
    Les équipes de Bêta et d’Upsilon se séparèrent pour rejoindre leur dortoir respectif.
    Dans le dortoir, ils trouvèrent Zêta en train de s’injecter quelque chose.
    -Contre poison, dit-il en montrant la seringue. Alors, ça c’est passé comment ?

    Les membres de l’équipe lui racontèrent toute l’histoire du début à la fin. Quelques minutes après la fin du récit un soldat vint dans le dortoir. Il tenait une lettre très épaisse ; le soldat se retenait de rire, il posa avant la lettre sur une table. Puis il ne pût se retenir d’avantage et il éclata de rire.
    -Qu’est ce qui te fait rire comme ça ? demanda sèchement Gamma
    -Vous allez voir. Répondit-il simplement. Puis il partit
    Upsilon prit la lettre, elle avait été pliée de nombreuses fois.

De la part du commandant.
En espérant que ceci vous aidera.

    Quand Upsilon commença à déplier la lettre, il s’aperçut, qu’elle était tellement longue qu’elle touchait le sol !
    -C’est une liste. Dit Delta

    Ils s’aperçurent que la liste était un programme pour les deux mois à venir. Elle était remplie de corvées et d’entraînement intensif. Au bas de la page, il était écrit :

L’équipe de Bêta subira également cette punition.
Division du salaire par trois et baisse des rations alimentaires de 50% pendant un mois.

Respectueusement, votre commandant de bord.

    -Mais il est malade ! s’écria Alpha.
    -La prochaine fois Alpha, prenez garde aux caméras. Dit le commandant via un haut parleur. Pour la peine, vos corvées commencent dès maintenant. Vous avez une heure pour préparer SEUL un repas convenable pour 150 personnes. Zêta vous pouvez remercier votre ami, car grâce à lui cette punition s’applique également à vous !

    Tout le monde regarda Alpha d’un œil noir.
    - On ne pourra pas se plaindre qu’on s’ennuie au moins ! Se défendit-il
    Gamma lui donna un grand coup de poing dans le ventre.
    -N’aggrave pas ton cas idiot !
    Puis ils partirent tous au cuisine, deux long mois s’annonçaient difficiles !

Phenixprime

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Fin du chapitre 5

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