LA GRANDEUR DE L'ELITE

Chapitre IV : Le peuple Drake

    Upsilon se réveilla lentement, sa jambe et son nez le faisaient souffrir, mais il en avait vu d’autres…Il porta la main à la blessure de sa jambe ! On lui avait enlevé son armure et…pansé sa blessure ! N’importe qui d’autre ayant réussit à capturer un pirate de l’espace vivant l’aurait achevé sans hésitation ! Ce peuple n’avait donc jamais entendu parler d’eux… On s’était également occupé de son nez. Ces lézards traitaient apparemment bien leurs prisonniers. Upsilon s’assit, le reste de son équipe était là. En le voyant réveillé, Delta lui fit un signe de la main.
    - Bien dormi ? Tu as raté le repas mon vieux ! Dit-il.
    - On a de la chance qu’ils ne nous aient pas tué !!Sur les milliers de peuples qui habitent cette galaxie, il a fallu qu’on tombe sur un qui ne nous connaît pas !
    - Plains toi ! TU as de la chance qu’ils ne t’aient pas tué, quand ils ont vu que tu avais tué deux des leurs… ils t’ont soigné à contre cœur ! Mais se qui m’étonne, c’est que ce sont de sacrés arriérés niveau technologie. Tu as été impeccablement bien soigné ! Quant au système pour rendre l’air non toxique, je ne vois vraiment pas comment ils ont réussi à utiliser ce truc, ils ne seraient pas foutu d’utiliser nos armes !
    - Etrange… sinon je suis resté inconscient combien de temps ?
    - Mmmmh je dirais deux heures et demie, peut être moins.
    Ils furent interrompus par l’un de leurs geôliers. Il parla avec quelques difficultés :
    - Qui est vote…votRRRe chef ?
    - C’est moi, répondit Upsilon
    - Viens avec mOOoi ! ordonna le geôlier

    Upsilon se leva et suivit le garde. On ne lui banda pas les yeux, il regarda donc attentivement tout ce qui l’entourait. Il vit beaucoup de gens se presser pour le voir. Ils ne devaient pas souvent voir une autre race que la leur…
    Après quelques minutes, ils arrivèrent devant ce qui semblait être un temple. Le garde l’emmena au plus profond de ce sanctuaire. Le geôlier frappa à une porte, une voix gutturale retentit, et ils entrèrent. Un vieux reptile était assis derrière un bureau. Il se leva et parla avec la même voix gutturale :
    -Je suis le patriarche, de notrrrre peuple. Ainsi que le chefff religieux et politique. D’où venez-vous ? Les armes que vous aviiiiez, seuls nos dieux possssédaient de telles choses !

    Il sortit d’un tiroir un fusil à accélération galvanique et un pistolet à plasma.
    -Nous venons d’une autre planète, dans un autre système solaire. Nous avions découvert votre planète, et nous pensions pouvoir trouver un minerai qui nous soit utile. Je ne comptais pas tuer vos soldats.
    -Nos dieux venaient eux aussi d’ailleurrrs. Les grands oiseaux, ils disaient s’appeler les chozos.
    -Mon peuple a déjà entendu parler d’eux. Ils ont colonisé beaucoup de planètes, dont celle où j’ai habité.
    -Je vais vous rrrésumer quelque peu notre hissstoirrre. Aussi loin que remontent nos souvenirrrr, notre peuple a toujours habité cette planète. Mais l’air n’a pas toujours été souillé par le mal qui l’habite à prrrésent. Nous vivions au dehorrrrrs, les bêtes n’étaient que peu agrrressives. Seules les profondeurs des forêts abritaient des prédateurs. Nous vivions tranquillement, quand les grands oiseaux arrrivèrent dans de grands bâtiments volants ! Ils apportèrent avec eux des choses nouvelles, nous vivions plus longtemps, et plus facilement. Ils nous ont appris à parler leur langue. Nous prospérions, mais un jour une gigantesque météorite vint s’écraser sur la planète. Les grands oiseaux et mon peuple nous sommes réfugiés ici, dans le ventre des montagnes. Une pluie de feu tomba détrrruisant tout sur son passage. Et quand nous sommes retournés à la surface, nous avons été asphyxxxxiés. Les animaux qui avaient survécu sont devenus hideux et dangereux ! Les grands oiseaux ont créé des habits pour pouvoir respirer. Nous avons découvert que la météorite avait apporté une pierre bleue, brûlante. Nous ne sommes plus jamais retournés à la surface. Les grands oiseaux y allaient parfois et ramenaient un peu de viande pour mon peuple. Nos dieux semblaient à l’aise sous les montagnes. Ils ont construits de nombreuses galeries, toujours plus profondes. Puis ils se sont arrêtés et ont construit des temples immenses pour y loger. Pendant des dizaines d’années nous nous développions. Mais un jour une grave épidémie ravagea les chozos et mon peuple. Elle était si puissante que nous avons frôlé l’extinction ! Des répliques immondes de nos morts apparurent et tuaient tout ce qu’elles trouvaient.
    Mais nos dieux créèrent des animaux capables de lutter contre ce virus. Ils nommaient cela les metroids. Le virus fut anéantit en quelques mois. Mais les metroids commencèrent à s’attaquer à mon peuple. Alors les chozos les ont enfermé dans leur temple. Les chozos se sont mit à prier en permanences, ils ne sortirent plus de leurs temples. Nous leurs apportions des offrandes, surtout de la nourriture. Nous les voyions parfois les prendre. Mais un jour…ils ne prirent plus nos offrandes. Nous n’osons plus nous approcher des temples de nos dieux. Nous commençons même à oublier où ils se trouvent.
    -Votre peuple, il doit bien avoir un nom.
    -Bien sûr ! Nous sommes le peuple Drake ! Dites moi, que pensez vous trouver, sur cette terre souillée ?
    -La pierre bleue dont vous avez parlé, nous appelons cela le phazon, et nous y avons trouvé une immense source d’énergie. Nous avons trouvé beaucoup de phazon sur cette planète.
    -…Je présume que vous êtes plus de dix à être venus ici ?
    -Evidemment, et…avec votre permission j’aimerais les contacter.
    Le patriarche resta muet un moment puis accéda à la requête d’Upsilon. Il renvoya Upsilon dans sa cellule.

    -AAAaaah, j’ai horreur de ce protocole ! Dit Upsilon une fois dans la prison.
    -Qu’est qu’on t’a fait ? Demanda Delta
    -J’ai rencontré le chef de ces naïfs !
    -Naïfs ? Pourquoi ?
    -J’ai demandé si je pouvais contacter la frégate et il a accepté !
    Delta éclata de rire et dit :
    - Bah, si ils sont aussi naïfs on ne prendra pas trop de temps pour passer à la phase final de ce cher protocole 454 ! Il t’a raconté quoi ce patriarche ?
    Upsilon lui raconta l’histoire que lui avait apprise le patriarche. Quand il eut fini, un Drake ouvrit la porte de la cellule et jeta l’armure d’Upsilon dedans.
    Le pirate pressa un bouton sur le bras droit de l’armure afin d’activer une balise de repérage.
    -Je tenterai de les contacter par radio un peu plus tard. Dit Upsilon
    -J’espère au moins qu’ils recevront le signal… Nous sommes descendu très profondément. Lança Gamma, de l’autre bout de la prison.

Phenixprime

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Fin du chapitre 4

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