LES SECRETS DE DORMINE II

Chapitre troisième : Entrée

    Je ne m’inquiétai pas du raffut que nous avions fait. Il était peu probable que les Pirates en eussent eu connaissance. La violence des tempêtes de la planète obligeait à la prudence face aux constructions, et les connaissant, ils n’avaient prit aucun risque là-dessus. Ce n’était pas leur style, bien que leur sécurité interne ne soit pas aussi efficace… Je m’approchais donc de leur base, les autres à ma suite, et aucun de nous ne repérâmes de capteurs sur la face rocheuse de la falaise vers laquelle nous nous dirigions. Heureusement pour nous, nous n’eûmes pas à la contourner pour trouver une voie praticable ; un sentier, vraisemblablement fais de mains d’« homme », serpentait vers son sommet. Je m’y engageai tandis que les autres restaient en bas et sur le début du sentier pour me couvrir. Il n’y eu qu’Ivel qui me suivit, fidèle à sa fonction. J’arrivais en haut en sa compagnie. Je me déployais sur la gauche, tandis qu’elle allait vers la droite. Il n’y avait aucune pierre qui roulait sous mes pieds, juste le roc polis par les tempêtes, qui reflétait le soleil, comme l’aurait fait de la neige.

    Nous avions prit la nuit pour venir, car nous étions accordés un peu de repos ; j’étais en liaison, grâce au petit ordinateur qui me montrais le chemin, au Céleste - Iwe l’avait baptisé lui-même -, et son scanner avait affirmé qu’aucun cyclone ne se préparait dans l’immédiat. Connaissant la signification du mot « immédiat », toutefois, dans les conditions actuelles, c’avait été qu’une maigre certitude

    Je me chargeai de prévenir le groupe que la voie était libre. Le temps qu’ils arrivent, je me mettais en quête de l’entrée. Nous avions apporté des détecteurs spéciaux, exprès pour capter la présence de métaux blindés à une grande profondeur. Bien qu’il n’y en avait que six. Ceux qui ne furent pas affecté au balayage de la zone montèrent la garde, et je fus parmi eux. Je m’étonnais encore de l’absence totale de faune et de flore sur cette planète. Et je me repris aussitôt ; nous avions eu la preuve que la planète possédait bel et bien une faune, sinon une flore.

    - Hé ! J’ai trouvé quelque chose s’écria Nick Ansem.

    Iwe se précipita vers lui, suivit d’Allan Penn, le technicien en chef. Il se trouva bientôt que l’entrée du repère pirate venait d’être découverte et Allan eu tôt fait de nous en ouvrir l’accès. Il n’y avait pas de commande à proprement parler, du moins à l’extérieur, pour une raison évidente, mais la porte réagissait à un signal et Penn mit plus ou moins une demi-heure pour le trouver. Quand il l’eut envoyé, le sol se mit à trembler légèrement et un pan rocheux, rond, s’enfonça dans le sol, et coulissa horizontalement pour révéler une porte de même forme.

    - Messieurs, vous savez ce qui vous reste à faire, fit Iwe.

    Sans répondre, nous nous déployâmes autour de l’entrée, armes pointées dessus. Sur un signe de Tocger, je descendis ouvrir la porte manuellement - Allan m’avait montré comment faire - et ses innombrables parties coulissèrent pour révéler un sas sombre. Je n’aurais pu désactiver son Bouclier Énergétique à l’aide de mon arme, car il était protégé par un panneau de métal renforcé. Je me laissais tomber dans la pénombre, suivit d’Allan.

    -Je compte sur vous, nous dit Iwe avant que l’ouverture ne se referme sur nous.

Feller

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Fin du chapitre 3

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