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L'ODYSSEE D'UN PIRATE DE L'ESPACE

Chapitre IV : La traversée du Magmoor

    Le chef s’engagea en premier sur le pont. Il n’avait pas l’air très rassuré ! C’est alors qu’il s’arrêta net et se retourna pour nous informer de la présence d’un grizby ! Il était impossible de continuer. Notre armement était très insuffisant pour percer sa carapace. Il nous fallait des explosifs. Il y avait bien les deux modules d’autodestruction que nous avions récupérée, mais ils étaient bien trop puissants ! Le pont ne supporterait jamais une telle explosion ! Nous étions dans une impasse…

    Pendant que l’équipe scientifique examinait les parois Chozo, nous cherchâmes en vain une solution. C’est à ce moment là que j’eu une idée : diminuer le pouvoir explosif de l’une des charges, de telle manière à la rendre insuffisante pour détruire le pont, mais assez puissante pour ébrécher la carapace du grizby. Une fois affaibli, il pourrait être abattu avec nos armes. L’équipe, bien que septique accepta cette idée. Le chef me tendit l’une des charges, qu’il avait au préalable désactivées. Munit d’un ustensile de perforation, je commençai à attaquer prudemment le réservoir d’explosif liquide. Ce liquide, appeler « Explogène® » était directement lié à la capacité de destruction de la charge. Il restait cependant stable, tant que le module n’était pas activé. Une fois la membrane percée, je laissais le liquide suinter. Goutte après goutte, le réservoir se vidait. Ma main devenait de plus en plus froide au fur et à mesure que l’Explogène® coulait. Je me retournai et appelai l’équipe scientifique pour leurs demander des conseilles. Ils restaient tous bouche bée. Leurs visages ne présageaient rien de bon. Une seconde passa. Une longue et interminable seconde ! Ce silence fût rompu quand ils nous ordonnaient tous de reculer immédiatement et de lâcher l’explosif. Nous nous exécutâmes. Quelque seconde après, une explosion se fit sentir à l’endroit même ou je me trouvais précédemment. Nul doute que j’y étais pour quelque chose. Cette explosion provoqua l’effondrement du pont et tous me regardaient, l’air dépité…

    Par chance, quelque chose empêchait le pont de s’enfoncer dans le magma. Il restait donc praticable. Cependant, sa stabilité était totalement inconnue. Qui plus es, l’explosion avait déséquilibré le grizby et il avait chu dans le magma. La situation était loin d’être catastrophique. Elle s’était même améliorée ! On nous expliqua alors le fonctionnement de ces modules d’autodestruction.

    La couche extérieure était constituée d’un alliage de métaux à la fois résistant et isolant thermiquement. Le liquide était alors conservé à très basse température (environ -200°T) dans le module sphérique. Activer la charge provoque l’échauffement du liquide jusqu'à la température approximatif de 0°T. Au-delà de cette température, la probabilité d’explosion spontanée augmente exponentiellement avec la température du liquide. Autant dire que percer le réservoir dans le Magmoor était vraiment la pire idée que j’aurais pu avoir…

    Il fallait maintenant vérifier que le pont était suffisamment stable pour, au moins, passer un par un. Évidemment, j’étais « volontaire »… Pas très rassuré devant cette rivière de magma, je pris mon élan et sauta au-dessus du vide. J’atterrie sans dommage sur ce que l’on appelait il y a seulement quelques minutes « le pont ». Je marchais prudemment d’un bout à l’autre. Il avait l’air stable… Je fis signe aux autres qu’ils pouvaient traverser sans danger.

    Une fois le pont franchi par toute l’équipe, nous arrivâmes devant un petit étang de magma. Sur cet étang, il y avait deux petites plates-formes rocheuses. Nous, soldats, pouvons aisément le traverser via ces rochers, mais cela risquait d’être complètement impossible pour les scientifiques de notre groupe. Et comme si cela ne suffisait pas, des grizby en faisaient le tour. Dans un premier temps, il fallait nous débarrasser de ces vermines. Il nous restait bien un explosif, mais impossible de tuer ces deux créatures avec une seule explosion !

    Malgré les heures qui passèrent, personne ne trouva la moindre idée… Une partie de l’équipe songea même à faire demi-tour pour aller chercher des explosifs, mais le commandement n’apprécierait certainement pas ! J’observais l’équipe scientifique, qui, au lieu de chercher une solution, admirait le plafond de facture Chozo. C’était tout de même incroyable qu’après autant de siècles, il paraissait toujours intact ! C’est à ce moment là que j’eu une idée. Mais une bonne cette fois ! J’en parlais avec le reste des soldats, tout en évitant l’équipe scientifique. L’idée était simple : tirer de manière continue sur la voute. Après tant de temps, elle devait être assez fragile. La chute des blocs massifs qui la composait écraserait certainement les grizby ou bien, dans le pire des cas, ces créatures tomberaient dans la roche en fusion ! On pouvait même espérer que les blocs nous permettraient de traverser plus facilement. Qui plus-es, en cas d’échec, il n’y avait pas de risque. Le reste de l’équipe semblait d’accord.

    Nous commençâmes alors immédiatement à tirer sur les points qui paraissaient les plus faibles. Nous eûmes à peine de temps de tiré que ces satanés scientifiques nous hurlaient déjà dessus. Entre deux salves de tir, nous pouvions entendre des « crimes contre l’histoire » ou encore des « trésor perdu pour toujours ». Je ne voyais pas de quel trésor ils pouvaient bien parler. Ces pierres n’étaient pas en or ! Bon, peut importe. Les premières dalles commençaient à tomber. Deux d’entre elles ont effectivement écrasées les grizby ! Les autres se sont disséminées un peu partout à la surface de l’étang magmatique. Nous étions contents de nous.

    Un peu vite peu être. En effet, nous n’avions pas remarqués que la voute continuait jusqu’au dessus de nos tête… Et certaines nous sont tombées dessus. L’une d’entre elles me frôla de peu. L’un de mes compagnons n’eu malheureusement pas cette chances et se fit littéralement écraser par la plus grosse des roches. Il avait la cage thoracique enfoncée. L’une de ces côtes avait perforé son poumon droit. Sa colonne vertébrale avait été brisée et du sang coulait de sa bouche. Cependant, il était en vie et encore conscient. Il souffrait horriblement. On devait probablement entendre ses gémissements à l’autre bout des cavernes. Tels étaient les conclusions de notre médecin. Il était intransportable et inopérable dans ces conditions. D’après le docteur, sa mort prendrait plus d’une demi-heure. Une demi-heure de torture. Il ne pouvait même pas articuler un mot… Nous nous étions mit tous d’accord pour abréger ses souffrances d’un tir dans la tête.

    Nos traditions exigent que le corps de nos guerriers soit brulé. Nous poussâmes tous le gros rocher qui l’avait mit au sol et nous jetâmes son corps dans le magma avec les armes qu’il avait sur lui. Il nous fallait continuer au plus vite maintenant, sinon nous ne pourrions plus passer. Nous pûmes tous traverser sans problème, bien qu’à deux reprises l’un des nôtres faillit tomber dans cette océan de flamme rejoindre notre défunt compagnon.

    À peine étions-nous passés de l’autre côté que l’un des nôtres cria au fouisseur ! Ni une, ni deux, nous nous placèrent tous de part et d’autre du passage, protégé par la paroi. Nous attendîmes quelques secondes, puis nous sortîmes tout en braquant nos armes devant nous. Et là… Rien ! Ce satané fouisseur n’était pas en vu ! Nous décidâmes alors, tout en restant sur nos positions, de taper du pied… En effet, les fouisseurs sont sensibles aux ondes sismiques. Ainsi, nous allons l’attirer vers nous. Il ne fallut pas longtemps pour apercevoir la traînée de terre caractéristique de ce genre de vermine. Tout à coup, il bondit hors du sol ! Au même moment, nos armes réglées sur rafale le canardèrent. Il n’eu même pas le temps de riposter !

    Bon, maintenant que le danger était écarté, nous nous engageâmes dans le tunnel. Nous avancions tout de même prudemment, on ne peut pas savoir se qui nous attends. Surtout qu’avec la courbure de ce tunnel, il nous était totalement impossible d’en voir le bout ! Et justement, après avoir passé ce virage, nous tombâmes sur un cul-de-sac ! A croire que nous ne pouvions pas faire un mètre sans rencontrer un problème… Le pire, c’est que nous ne pouvions même pas faire demi-tour à cause de l’étang de magma que nous venions de traverser. Il fallait donc trouver une solution. Il y avait probablement un passage secret quelque part. Nous nous mîmes alors tous à chercher. A peine quelque minutes plus tard, on entendit le géologue qui nous appelait, tout en nous disant que la solution était « évidente ». Une fois que tout le monde était près à l’écouter, il nous sortie son laïus sur ses roches. Il nous démontra que la paroi était composée principalement de basalte, tandis que cette portion était, elle, constituée d’andésite. Je n’ai toujours pas compris comment il avait fais la différence entre une roche noire et une autre roche noire. De toute façon, toutes les roches se ressemblent…

    Une fois son explication terminée, j’avais envie de lui demander en quoi cela nous permettrait de continuer ! Il ne m’en laissa pas le temps, puisqu’il reprit en affirmant donc que ce pan de roche avait été placé là pour obstruer le passage et qu’il avait certainement été déplacé depuis un autre endroit de ces cavernes. Nous devions bien lui faire confiance, puisqu’apparemment peu de monde avait l’air d’avoir compris ! Nous nous reculâmes tous, pendant que notre chef installa notre seconde charge explosive. Une fois prête, le chef recula et l’amorça ! L’explosion fit un vacarme assourdissant. Nous étions impatients d’observer le résultat. Mais il nous fallait encore attendre quelque secondes de plus, le temps que toute la poussière dégagée par le souffle de l’explosion retombe. Ces secondes nous ont paru interminables, jusqu'à que l’on découvre enfin que la paroi nous laissait entrevoir un passage. Quelque coup de crosse et le trou était suffisant pour laisser passer un pirate. Il est impressionnant aussi de remarquer que la paroi avait reculée de près de trois mètres !

    Tout d’abord, cinq soldats passèrent par le trou, suivi de près par le médecin et les scientifiques. Enfin, les quatre derniers soldats fermèrent la marche. À peine étions nous sortis de ce tunnel, que nous pouvions observer devant nous un lac de taille honorable rempli de magma… Sa traversée serait tout sauf aisé ! Nous avancions d’un pas assuré en direction du lac, quand soudain… une créature pyrogène sortit du magma. C’était un magmoor ! C’est d’ailleurs à cause de cette créature que, plus tard, ces cavernes porteraient de nom de « cavernes du Magmoor ».

    Le combat contre le magmoor commença ! Nous nous répartîmes en trois groupes de trois. Le chef prit la tête du groupe de droite, je pris celle du groupe du centre, tandis qu’un troisième soldat prit celle du groupe de gauche. Chaque groupe avait la configuration d’un triangle dont l’une des pointes était dirigée vers le magmoor. Le chef de chaque groupe occupait la position la plus avancée. La technique était simples, les trois groupe avançaient et reculaient de manière périodique pour empêcher le monstre de se focaliser sur une cible, et donc de la déstabiliser. Quand le groupe centrale avançait, les deux autres reculaient et inversement. Chaque groupe était en perpétuelle mouvement. Bien sûre, nos tirs étaient constants et régulier.

    Cette technique de combat, nous la maîtrisions parfaitement. Le combat ne dura donc pas très longtemps. Après seulement une quarantaine de secondes, il en était fini du magmoor. Cette créature n’était cependant pas notre plus gros problème… Il fallait maintenant traverser le lac en fusion !

    Bon, il y avait bien quelque globe-flotteur par-ci par-là, mais il n’était pas bien dangereux. Une petite rafale de coup et s’en était fini. Il fallait quand même prendre soin de les éliminer avant de passer. En laisser un seul peut être fatal à cause du méta-viprium, le gaz produit par ces créatures.

    On ne distingue rien à la surface de ce grand lac ardent. Rien ne peut nous permettre de traverser… Tous ce que l’on peut voir, ce sont deux colonnes. La première, la plus massive, se situe au centre du lac. Elle est indestructible avec notre arsenal actuel et les trois scientifiques sont formels : même notre charge explosive ne pourrait l’ébrécher ! La seconde colonne est plus en retrait et semble bien plus fragile. Elle est d’ailleurs reliée à la paroi par un « pont ». Elles sont toutes les deux inaccessibles depuis notre position. Bien évidemment, il n’existe strictement aucune construction Chozo. Dans ces condition, il parait bien difficile de passer de l’autre côté du lac.

    Certain d’entre nous ont bien proposés de longer les parois, mais le bord est bien trop étroit… Nous serions tombés une bonne dizaine de fois chacun dans le magma avant d’atteindre l’autre coter ! Personne n’avait la moindre idée sur la façon de traversé. Enfin… J’avais bien une idée, mais quand on voit le fiasco de mes deux précédentes idées, on comprend aisément mes réserves ! Mais sachant que tout le monde étaient au point mort, je n’avais pas le droit de la garder pour moi. Je commençai donc à prendre la parole, tout en insistant fortement sur mes doutes. Certains pirates n’ont pu s’empêcher de partir avant même que j’ai commencé mes explications.

    Bon, j’avais comme idée de détruire la colonne du fond. Elle semblait assez instable, et sa destruction pouvait créer un passage praticable, en passant de débris en débris. Cependant, la chute de la colonne pouvait entraîner avec elle, la chute du toit au-dessus de nos têtes et ainsi nous ensevelir pour toujours…

    Mais cette fois ci, l’équipe scientifique pourrait nous apporter ses lumières au sujet de la stabilité de cette salle sans le second pilier. En effet, pour une fois que l’on pouvait détruire quelque chose sans que cela soit un crime !

    En tout cas, nos chères têtes pensantes ont émis un avis « plutôt favorable » quant à la destruction de cette roche. Selon eux, la probabilité d’un effondrement suite à la destruction de ce pilier serait presque nulle. Ils pensent même que cette salle pourrait résister à la destruction de la grosse colonne centrale. Il y aurait « seulement » une probabilité de 40% qu’elle s’effondre en cas de destruction.

    Il fallait désormais trouver la technique la plus approprié pour attaquer cette colonne. Nous n’eûmes pas à attendre bien longtemps, puisque notre spécialiste en ZHT [nda : zone haute température] nous signifia la présence d’au moins une poche de gaz au sein de la colonne. Ce gaz pourrait peut-être nous permettre de provoquer l’effondrement tant désiré. Mais il fallait tout d’abord effectuer un tir de test. Je me positionne donc en face du pilier, sur la petite langue de roche. Je l’ai d’ailleurs trouvée assez bizarre… Elle avait l’air différent du sol, mais bon…

    J’avais désormais en joue ma cible : une petite zone du pilier où émanai du gaz… Le cran de sécurité avait déjà été ôté, j’avais le doigt sur la détente et j’ajustais mon tir. Je fis feu ! Et là… On entendit une brusque et bruyante explosion ! Je m’accroupis par réflexe, puis me releva. La poche de gaz avait explosée. Rien de grave, c’était justement le but de ce test. En concentrant tout nos tires au même endroit, on devrait faire une belle explosion. Certains craignaient que quelque chose de grave pourrait se produire. On peut les comprendre… Mais ils restent des lâches !

    Nous nous préparâmes tout à viser le même point : la plus grosse poche de gaz de la colonne… Quand soudain, juste avant de tirer, nous entendîmes un bruit. Trois séries de trois sons brefs ! Nous savions tous ce que cela signifiait… Les batteries de nos synthétiseurs de dioxygène n’étaient plus qu’a 50% de leur capacité ! Il nous est bien évidemment totalement impossible de faire demi-tour. En effet, certaines salles étant devenues impraticables après notre passage. Elles ne pourront plus être traversées jusqu’à l’aménagement des cavernes.

    Nous reprenons notre position et mettons de nouveaux la poche de gaz en ligne de mire. Et nous tirâmes ! Nous n’eûmes même pas le temps de comprendre se qu’il se passait que l’onde de choc de la terrible et violente explosion nous projeta lamentablement au sol. Nous n’étions d’ailleurs pas les seules à être projeté de telles sortes. Du magma fit de même. Je fus le seul à être touché et mes blessures n’étaient que superficielles. Mais ce n’était pas le plus grave, puisque m’a combinaison isolante avais subit quelque dégât mineure. Il suffit d’un seul trou dans une combinaison isolante pour qu’elle ne serve plus à rien. Or ici, elle était indispensable…

    Heureusement, nous avions tous sur nous un petit kit de réparation de base. Ma combinaison pouvait donc être réparée sommairement, mais j’aurais plus chaud et elle ne tiendra pas éternellement. De toute façon, les synthétiseurs auraient lâchés avant…

    Maintenant que tout risque étaient écartés, il fallait enfin traverser ce lac. En observant de plus prêt, on se rend facilement compte que la colonne s’est fragmentée en plusieurs morceaux de taille très variable. Des plus gros qui forme des véritables plates-formes sur la roche en fusion, jusqu’au petit bout qui coule en à peine quelques secondes. Justement, l’un de ces plus gros rochers se trouve juste en face, entre la petite langue de roche et l’ancien pilier. On peut l’atteindre facilement en sautant. Le chef m’emboita le pas, et nous passâmes sur ce petit îlot de roche. Il n’ya toujours qu’une seule personne à la fois qui passe, pour limiter les risques, et les pertes en cas de problème. Depuis cet îlot, un chemin constitué de roche à peine au-dessus du niveau du magma nous permettait de rejoindre, non sans mal, le socle de l’ancienne colonne. Ensuite, nous nous étions tous rassemblés sur ce socle, au cas où il y aurait des créatures hostiles sur l’autre rivage.

    Quand tout-a-coup, un autre magmoor sortis du magma ! Nous avions trop peu de place sur ce roc pour nous permettre de le combattre efficacement, mais nous n’avions pas le choix… Nous l’avons combattu d’une manière plus ou moins désordonné, chacun lui tirais dessus tout en étant en perpétuelle mouvement. Il fallait faire attention à ne pas se rentrer dedans, une collision pouvait être fatale, puisqu’elle laisserait le temps au magmoor de nous tuer avec son souffle ardent.

    Le combat faisait rage, quand soudain… Le magmoor cessa de cracher des flammes pour s’approcher de nous. Nous fûmes tous surprit lorsqu’il attrapa l’un des nôtres avec sa gueule… Il le mordilla quelque instant, du sang gicla et l’une de ses jambes tomba dans le magma… Pour finir, il l’avala… Nous étions tous sous le choc. À tel point que nous n’attaquions même plus le monstre !

    Mais petit à petit, nous passâmes d’un état de choc à celui de rage intense. Notre haine n’avait plus de limite envers cet horrible monstre qui avait tué de la manière la plus barbare et la plus humiliante notre brave compagnon. Notre colère amplifiait notre forces et décuplais notre résistance. Nous nous sentions alors invisible… Notre fureur eue raison de cette ignoble créature !

    Mais une fois le combat fini, je sentais mes forces m’abandonné… Ma vision devenait trouble. Était-ce la chaleur qui m’affectait particulièrement ? Ou une quelconque maladie ? Je n’eu que peu de temps pour me poser ces questions, puisque je tombai dans le coma, tout en entendant les « ça va ? » de mes compagnons quelque peu anxieux.

    Je ne su pas vraiment combien de temps j’étais resté dans le coma, mais je fini tout de même par reprendre mes esprits ! Je commençais tout doucement à reprendre conscience quand j’aperçus le médecin au-dessus de moi. Il tourna la tête et parla. Je n’ai pu comprendre exactement ce qu’il avait dit, mais le chef arriva près de moi. J’essayai de me relever, mais sans succès. Ils m’aidèrent alors à m’assoir et j’en profitai pour demander des explications sur ce qui m’était arrivé. Cette question les avaient surprit, presque déçus ! Ils en attendaient sûrement tout autant de moi. Ils me dirent quand même ce qu’ils savaient. Après l’attaque meurtrière du magmoor, un halo bleu serait apparu autour de moi… Ce faisant, je pu attaquer, presque à moi tout seul, le magmoor et le tuer ! Je paraissais aussi insensible à ses attaques : il a tenté à plusieurs reprises de me griller, sans succès !

    Une fois remit sur pied, je constatai alors que tous sauf nous trois avaient franchis le lac. Cependant, maintenant c’est impossible. Il ne reste qu’un rocher entre nous et le bord. Il est aisé de passer du rocher au bord, mais impossible d’atteindre le rocher de là ou nous sommes. Les autres ont pu profiter d’un passage formé de petit débris de roche. Ces dernières avaient cependant coulés entre temps. Il nous est également impossible de faire demi-tour, puisque le passage par lequel nous sommes arrivés ici avait également coulé… Nous étions tout simplement bloqués sur ce socle ! Le seul et unique moyen de traverser est d’atteindre ce rocher, or il n’y a aucun élément naturel ou d’origine Chozo qui pourrait nous aider.

    C’est à ce moment là que le chef à eu une idée. Plutôt risqué, mais c’était la seule chose à faire. Autrement dis, nous n’avions pas le choix. L’idée, était de faire venir les deux drones. Puisqu’ils lévitaient au-dessus du sol, ils pourraient nous rejoindre sans encombre. Ensuite, un pirate s’accroche aux deux drones en même temps (un de chaque côté) et « vole » jusqu'à la plate-forme en contre bas. Bien évidemment, ces drones n’ont pas été conçus pour supporter le poids d’un pirate. Même deux seraient largement insuffisant. Et c’est justement là toute la difficulté : les drones ne servaient qu’à ralentir notre chute et ainsi descendre en diagonale jusqu’au rocher. Une fois lancé, il était strictement impossible de faire demi-tour. Le risque était d’être trop court et de tomber, non pas sur la roche, mais dans la roche en fusion. Cruelle dilemme de qui passerait en premier !

    Nous n’eûmes même pas le temps de discuter que le chef agrippa les deux drones et se jeta dans le vide… Il avait déjà fais son choix depuis le début ! La tension était palpable. Au début, il était évidant qu’il y arriverait : l’angle était parfait ! Mais petit à petit, la descente s’accentua et nos certitudes se transformèrent en doute… Puis de nouveau en certitude… Mais en la certitude de sa chute dans le magma. Elle était désormais inévitable ! Si près du but… Il était à la fois proche de la mort et de la vie, mais la mort le rattraperais avant que la vie l’ai atteint ! Sauf qu’au dernier moment, les deux drones eurent une petite poussée vers le haut, ce qui permit au chef d’atterrir, in-extremis, sur le bord de la plate-forme ! Sachant que c’était lui le plus lourdement chargé, nous pûmes franchir ce gouffre de la même manière sans problème. Un dernier petit saut nous permit enfin à tous d’atteindre cette autre rive.

    Maintenant, nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps. Les batteries des synthétiseurs de dioxygène sont tombées à environ 33% ! Il faut sortir d’ici dés que nous en avons l’occasion, sous peine de mourir asphyxié… Nous avons identifié un petit tunnel qui nous permettrait de continuer, il est cependant obstrué par une roche a priori, assez peu résistante, puisqu’elle est entièrement fissurée. Pour ne pas risquer de perdre notre dernière charge explosive, nous demandions tout de même au géologue d’examiner la paroi. Une fois son feu vert obtenu, nous plaçâmes la charge et nous nous mîmes à l’abri. Une fois le passage débouché, nous rampâmes dans cet étroit tunnel, les uns derrière les autres. Le chef était en tête et j’étais juste derrière lui. Derrière-moi, il y avait deux soldats, le médecin, les quatre scientifiques et les quatre derniers soldats. Nous avançâmes rapidement dans ce tunnel sinueux, jusqu'à ce que nous rencontrions de nouveau une paroi du même type que celle à l’entrée. C’était probablement la sortie. Mais comment la détruire alors que nous n’avions plus aucune charge explosive !

    Heureusement, pour une fois, la chance était avec nous. Le souffle de la première explosion avait grandement affaiblie la roche qui obstruait le passage. Il suffisait de donner quelque coup pour briser la roche, et sortir du tunnel ! Quelques minutes plus tard, nous découvrîmes le second « lac rouge ».

    Il y avait des globes-flotteurs partout ! Il fallait vite se dépêcher de tous les détruire avant qu’ils viennent trop près de nous et qu’ils nous empoisonnent avec leur gaz létal. Il est vrai que dans les grands espaces comme l’endroit ou nous nous trouvions à ce moment là, il est facile de s’en débarrasser, mais c’est une autre histoire dans les endroits assez étroits !

    Une fois ces « mines volantes » détruites, nous pouvons essayés de traverser à nouveau. Mais si les lacs et les bassins de magma continuent à s’enchainer ainsi, nous allons rapidement arrivés à cours d’énergie, que se soit pour le dioxygène comme pour les armes. Et quand on considère la vitesse à laquelle l’énergie utilisée pour crée du dioxygène baisse, nous devions économisés le plus possible celle des armes pour inverser les batteries. Heureusement qu’il y a inter-compatibilité entre toute nos batteries.

    En ce qui concerne ce lac, il est beaucoup plus petit que le précédant. Sur la gauche du lac, il y avait une grosse colonne. Elle était, certes, deux fois moins massive que la précédente, mais elle restait indestructible pour nos armes, qui plus-es sans explosif. La partie droite du lac était, elle, vierge de toute roche qui nous permettrait de traverser. Mais une seule roche, bien placée, nous donnerait la possibilité de franchir cette étendue de magma. En effet, grâce à un promontoire de l’autre côté, la distance séparant notre rive de l’autre n’était pas très importante.

    Pour une fois, la solution était évidente, une stalactite était justement au bon endroit. Il ne restait plus qu’à la faire tomber. Ce qui était bien plus facile à dire qu’à faire. Notre armement n’en viendrait pas a bout, ou s’il le pouvait, nos batteries, aussi bien en arme qu’en dioxygène, serai totalement vide. Ce n’était donc pas la solution. On avait beau retourner le problème dans tout les sens, nous étions, cette fois-ci, bien incapable de traverser. Il aurait fallut un miracle pour traverser…

    Et justement, le miracle ce produisit. Non pas une intervention divine, mais plutôt une manifestation de la tectonique des plaques, c’est-à-dire un séisme. Ce tremblement de terre nous sauva la vie, c’est tout de même un fait assez rare pour être signalé. Surtout que le toit au-dessus de nos tête aurait très bien put s’effondrer a l’instar de cette stalactite qui nous créa le passage tant espéré. Nous pouvions désormais traverser sans danger, à moins qu’une seconde secousse nous fasse tomber dans la roche en fusion… Pendant la traversée, j’avais d’ailleurs remarqué que la colonne n’en était plus vraiment une. En effet, au niveau du sommet, on notait un décalage assez important dû à la secousse sismique. Il y avait plus d’un mètre qui séparait désormais la base de son sommet !

    Une fois que tout le monde eu traversé, nous pûmes continuer à avancer. Le couloir était assez vaste et tournait vers la droite. Nous nous attendions à tout au détour de ce couloire, mais surtout a un autre bassin de magma... Et effectivement, il y avait un autre bassin de magma ! Mais cette fois, il n’y avait rien.

    Pas de colonne, pas de stalactite, pas de stalagmite, il n’y avait pas non plus de plate-forme rocheuse pour traverser. Pas la moindre arche ou pont pour le franchir. Même pas quelque chose que nous n’aurions pas pu détruire. Nous avions un bassin a peu près aussi long que large a traverser, et nous n’avion rien qui aurait pu nous être utile ou inutile ! La seule manière de traverser, serait soit de passer par les parois, soit de voler… Les deux méthodes étaient évidemment à exclure.

    C’est dans ce moment de désespoir que nous crûmes tout d’abord rêver. Mais après y avoir regardé de plus près, nous nous rendîmes compte qu’il y avait belle et bien un tourbillon au centre du bassin ! D’où pouvais venir ce tourbillon ? Nous ne pourrions le savoir qu’une fois le bassin vide !

    Il ne mit pas longtemps à se vider, puisqu’il n’était vraiment pas profond : a peine 50 cm ! Au centre du bassin, là où il y avait le tourbillon, on pouvait remarquer un effondrement relativement important au niveau du sol. Effondrement qui fut certainement produit par le séisme qui c’est produit peu avant. Il nous avait décidément bien aidés ! Nous pouvions même traverser immédiatement : nos combinaisons étaient suffisamment résistantes pour passer à travers un bassin de magma « fraichement » vidé. Je supportais quand même assez difficilement la chaleur intense à cause des problèmes liés à ma combinaison. Cependant, je n’étais pas en danger.

    Une fois franchi, le tunnel continuait tout droit. Et l’on apercevait au loin des émanations de vapeur toxique… Les synthétiseurs auraient besoin de beaucoup plus d’énergie pour fonctionner. Suivant la quantité de vapeur, et le temps que nous allons passer à les respirer, nos réserves d’énergie risquent d’être insuffisantes pour franchir cette zone. Nous dirigions-nous vers la maison du diable ?

Teras

L'ODYSSEE D'UN PIRATE DE L'ESPACE
Fin du chapitre 4

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Je prends direct ! Toute mon enfance en HD !

Je n'étais pas né à l'époque, quelle aubaine de pouvoir enfin le faire !

Très peu pour moi, j'attendais la trilogie d'un coup...

Bof, je l'ai déjà trop fait, je passe...

J'ai tout claqué dans les remakes HD de Crash Bandicoot :(


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