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OPÉRATION : MÉTROÏDES

Chapitre 4 : La mort du général

    Les pensées se bousculaient dans ma tête, à un tel point que j’en souffrais. « Il » était mort. Celui-là même qui supervisait des opérations très importantes, le second être le plus fidèle à Mother Brain, l’incroyable colosse vert dont les exploits étaient contés d’un bout à l’autre de la galaxie. Ridley était rentré dans une rage furieuse depuis qu’il était au courant. Il avait fait descendre le Vaisseau mère sur la planète et décida de prendre les choses en main. Mais maintenant nous craignions tous pour notre vie. Tandis que le vaisseau mère se posait sur Zebes, et que Ridley s’envolait en direction de Norfair, je reçus l’ordre d’analyser ce que j’avais vu. Je tentais désespérément de rassembler mes souvenirs, mais rien ne me venait à l’esprit. J’aurais dû prendre mon temps, et approfondir mes recherches, car je n’allais pas avoir l’occasion de réfléchir à tête reposée avant longtemps… Mais pour le moment, j’étais dans un tel état de choc que je ne parvenais même pas à penser, ou du moins à avoir un jugement raisonné. Impossible de déterminer comment une boule d’énergie ou même un missile pouvait sortir d’un canon fixé à un bras, comment une combinaison pouvait résister aux assauts de l’acide, comment un humain pouvait survivre à une vitesse supersonique, ou encore comment une armure pouvait se transformer en une boule d’un mètre de diamètre tout au plus, et poser des bombes. Mais ce que je savais, c’est que nous n’avions pas fini d’avoir des problèmes aujourd’hui.

    La première mauvaise nouvelle de la journée qui n’était pas liée au Chasseur arriva un peu après midi. Mother Brain avait renoncé à toute tentative d’approche avec les Métroïdes, ces créatures restant insensibles aux effets hypnotiques des ondes télépathiques de notre chef. Leur instinct primitif ayant pris le dessus, les cellules et leur fabuleux pouvoir d’absorber la vie se déchaînaient a Tourian, la partie la plus profondément nichée dans la planète Zebes, rendant inaccessible le chemin que devait emprunter l’armure si elle voulait détruire notre leader et par la même occasion une partie de la planète. Car ce qu’ignorait notre adversaire, c’est qu’au cas où les choses tourneraient mal, tout le sous-sol de l’astre le plus éloigné de toute civilisation éclaterait dans une fantastique explosion qui projetterait des morceaux de roches en orbite, dans un rayon de plus de 50000 kilomètres autour de nous.

    Je n’en pouvais plus. Il fallait que j’aille sur la planète, aider les autres, protéger notre chef. Je pris un vaisseau comme ceux que les équipes de surveillance avaient empruntés, et me dirigeai vers Zebes. Une fois posé, je crus reprendre conscience après des mois de coma, et en même temps j’eus l’impression qu’un seau d’eau gelée avait été versé sur ma tête. Pourquoi donc m’étais-je rendu ici ? Mais maintenant, les faits étaient là : j’y étais, alors autant me rendre utile. Je décidai de ne pas chercher les autres, et de faire bande à part. Et je savais déjà où j’allais me rendre : à Norfair, là où le Chasseur avait été repéré pour la dernière fois, là où Ridley avait foncé, furieux, et avec la rage de tuer.

    Je serpentais depuis deux heures dans les couloirs obscurs de Zebes, apercevant ça et là les traces du passage d’un prédateur, comme une roche fendue, une marque de tir sur un mur, ou les restes d’une créature éclatée. Je pensais que cela n’avait rien de très poétique, et malgré la situation, je souris. Quelle sensation ! Mes lèvres en restèrent endolories par l’effort. Je me rendis compte alors d’une chose : depuis le début de « l’opération Métroïde », tout le monde avait perdu le sens du rire, de la joie, et même du plus petit bonheur. Fini le temps où nous parcourions l’espace en pillant gaiement les vaisseaux des riches touristes, fini les interventions où l’action était présente à chaque instant, et le fait de me retrouver ainsi à déambuler pour une cause perdue d’avance, seul, et en sachant qu’un dangereux chasseur de primes pouvait se trouver à 10 mètres de moi, tout cela me redonna le courage, et avec une soudaine fierté pour les Pirates de l’espace, je repartis d’un pas résolu.

    Je fus interrompu dans mon monologue intérieur par un léger bruit de tapotement, plus ou moins régulier, qui se faisait entendre. Je tendis l’oreille : plus rien. Quoique à bien écouter, on le devinait encore. Instinctivement, je roulai dans un coin et me préparai à combattre. Alors en plus du bruit, je ressentis une infime secousse, et je compris ; en dessous, il y avait de l’action, la même que je recherchais depuis longtemps. Pourtant, la simple pensée du bras armé d’un canon me donna mal au ventre. Mais malheureusement le pire n’était pas là : une secousse plus forte que les autres me fit sursauter, et dans un horrible bruit d’explosion, le général Ridley cria de douleur, et ce cri, produit plusieurs centaines de mètres plus bas, remonta jusqu’à moi.

Kraidley

OPÉRATION : MÉTROÏDES
Fin du chapitre 4

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Un remake de Metroid Prime, enfin ! Vous en pensez quoi ?

Je prends direct ! Toute mon enfance en HD !

Je n'étais pas né à l'époque, quelle aubaine de pouvoir enfin le faire !

Très peu pour moi, j'attendais la trilogie d'un coup...

Bof, je l'ai déjà trop fait, je passe...

J'ai tout claqué dans les remakes HD de Crash Bandicoot :(


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