OPÉRATION : MÉTROÏDES

Chapitre 2 : Découvertes

    Dans un horrible bruit de succion, le sas s’ouvrit laissant trois vaisseaux discrets foncer vers la planète. Je me trouvais dans l’un d’eux. Notre mission était d’observer le comportement du droïde. J’essayais de me rappeler les quelques bases d’espionnage que j’avais reçues, quand le pilote annonça : « On y est ». Ca n’avait pas l’air de le réjouir. En fait, ça ne réjouissait personne. Aux dernières nouvelles, celui que l’on avait surnommé le Chasseur avait réussi à faire évoluer son arsenal, le rendant plus puissant à chaque minute. Les trois véhicules s’étaient dispersés, et le mien s’était posé le plus près de la position supposée de la cible. Génial… Aucune information vraiment effrayante à son sujet n’avait été divulguée, et pourtant nous le craignions comme si c’était notre ennemi de toujours. Ah, si j’avais su, si j’avais seulement imaginé ce que cet être allait nous faire endurer, je l’aurais laissé passer sans prévenir Ridley. Mais pour le moment nous nous séparions pour avoir plus de chance de le retrouver.
    Avec ma chance extraordinaire, j’entendis un bruit de pas après avoir traversé deux couloirs. Une colonne devint une cachette improvisée, et les battements de mon cœur ajoutés à ma respiration haletante auraient dû me faire repérer rapidement. Ce fut là que je le vis. Une armure jaune orangée, avec un canon en guise de bras droit, des épaules en forme de pointes partant sur les côtés, surplombée d’un casque rouge à visière verte. Une visière ! Il y avait donc quelqu’un ou quelque chose dans l’armure ! D’ailleurs son allure et sa façon de se déplacer n’avaient rien de robotique. La souplesse et l’agilité ajoutaient à la précision de ses mouvements quelque chose d’humain.
    L’armure en question passa rapidement, l’air pressé, et ne prit pas le temps d’inspecter la pièce, auquel cas je n’aurais eu que le temps de faire mes prières.

    La deuxième surprise de la journée ne tarda pas. Après avoir recouvré mes esprits, quelque chose attira mon attention. Ce que je prenais pour une colonne naturelle, dépôt de sédiments accumulés au cour des années, était en fait strié verticalement, à la manière des colonnes qu’on érigeait dans les temples ! Je reconnus facilement la précision des gravures, et ce don qu’avaient les Chozos pour ériger des monuments.

Kraidley

OPÉRATION : MÉTROÏDES
Fin du chapitre 2

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